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20 - automne 2020 - hiver 2021 - Goodbye America (Bulletin de 6 MOIS)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de 6 MOIS / Marie-Pierre SUBTIL (2010)
Titre : 20 - automne 2020 - hiver 2021 - Goodbye America Type de document : texte imprimé Année de publication : 2020 Importance : 304 p. Présentation : 1 vol., ill. en coul. Format : 28 x 21 cm Prix : 26 € Langues : Français (fre) Catégories : [Thesaurus ENSP]ARCHITECTURE
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[Thesaurus ENSP]VIOLENCERésumé : Obama venait d’être réélu. Fin 2012, nous avions titré notre numéro 4 « USA, nouvelle saison » et ouvert notre triptyque sur cette phrase du premier président afro-américain des États-Unis : « Quiconque vous dit que l’Amérique est en déclin ne sait pas de quoi il parle. » Rêves de puissance, de liberté, d’égalité, recherche du bonheur : une saison de Trump plus tard, nous avons eu envie d’interroger une nouvelle fois ce mythe américain.
Nos ordinateurs regorgent d’histoires rangées par pays, certaines envoyées par les photographes, d’autres repérées sur Internet, lors de prix ou de festivals. Celle de Bethany Mollenkof nous a saisis par sa justesse. L’Américaine raconte que quand elle arrive quelque part les gens n’imaginent pas que c’est elle « le » photographe. D’abord c’est une femme – elles représentent à peine 15 % des photoreporters ; et en plus, elle est noire. Cette fille du Tennessee, dans le Sud conservateur, s’intéresse aux Noires américaines, leur ventre, leur vie en danger : elles ont trois à quatre fois plus de risque de mourir d’une grossesse ou d’un accouchement que les Blanches. « La communauté n’est pas assez racontée, nous dit-elle. Il faut des histoires. Des histoires tout en nuances. » Ces nuances sont au cœur du projet « Geography of Poverty » du photographe de l’agence Magnum Matt Black. Six ans de travail, 160 000 kilomètres d’asphalte à travers 46 États : ce road trip en noir et blanc, exceptionnel par son ampleur, témoigne d’une pauvreté systémique, ancrée. « Mon pays, dit-il, est très différent des histoires que nous aimons nous raconter. »
Matt Black et Bethany Mollenkof, s’inscrivent dans une longue tradition de la photographie sociale américaine. Dès les années 1880, Jacob Riis publie dans le Evening Sun des photos des taudis insalubres des ouvriers du Nord – interpellé, le maire de New York fera assainir certains lieux, comme les asiles de nuit. En 1910, Lewis Hine enquête sur les conditions de travail des enfants.
Ses images indignent le pays, une loi pour la protection de l’enfance est votée. Durant la Grande Dépression qui suit le crash de 1929, la Farm Security Administration, organisme d’État chargé d’aider les fermiers les plus pauvres, envoie des photographes dresser un portrait de l’Amérique en crise. Le but : convaincre de l’utilité des réformes du président Franklin Roosevelt. Parmi eux, des grands noms – Walker Evans, Russell Lee, Arthur Rothstein, Ben Shahn, Dorothea Lange, célèbre pour sa photo de la « mère migrante », ou encore Gordon Parks, l’un des premiers photographes noirs à user de son objectif comme d’une arme pour dénoncer la ségrégation sociale, et raciale.
Autre époque, près d’un siècle plus tard, c’est une vidéo, tournée par une adolescente, qui révèle l’indicible. George Floyd, Afro-Américain de 46 ans, étouffe au bout de huit longues minutes sous le genou d’un policier. « Le racisme n’est pas en train d’empirer, il est juste enfin filmé », prévenait l’acteur noir Will Smith en 2016. Les chiffres qui affluent des États-Unis embrasés par la colère semblent irréels : les Noirs ont 2,5 fois plus de probabilité d’être abattus par la police que les Blancs ; un Noir sur trois né aujourd’hui risque la prison, pour un Blanc sur dix-sept. Alors que nous bouclions ce numéro, les images de Bethany résonnaient d’un coup. Elle dit qu’elle « fabrique des archives. Les archives sur les femmes et les personnes de couleur ». C’est la force des projets au long cours : leurs histoires font déjà mémoire •
Léna MaugerNote de contenu : Triptyque : « Goodbye America »
- Cash misère
Six ans durant, Matt Black a avalé des dizaines de milliers de kilomètres. De la Californie à New York, un road trip dans l'Amérique des laissés-pour-compte.
- La peur au ventre
Le racisme touche jusqu'au corps. Dans le Sud conservateur, des femmes noires ont confié à Bethany Mollenkof leur angoisse de mourir en couches ou d'être empêchées d'avorter.
- Au milieu court une frontière
Les enfants sont nés sur le sol américain. Leurs parents, sans-papiers, se font expulser. Des deux côtés de la frontière mexicaine Rachel Woolf a suivi une famille déchirée.
Les confinés : quand le coronavirus se propage, le monde se met sur pause.
Entretien : REZA. Le photographe iranien pense toujours qu'une photo peut changer le monde.Permalink : http://pmb.ensp-arles.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=1358 [n° ou bulletin]Réservation
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N° d'inventaire Cote Support Localisation Section Disponibilité 2564 070 SIX Périodique Bibliothèque Périodique Disponible
Titre : CONFERENCE DE BRUNO SERRALONGUE Type de document : document électronique Auteurs : Bruno SERRALONGUE, Photographe ; Jérôme BASCHET, Auteur d'une citation ou d'extraits Editeur : Arles [France] : ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE LA PHOTOGRAPHIE (ENSP) Année de publication : 2020 Format : Lien Youtube (1 H 21) Note générale : Conférence donnée le 29 janvier 2020 dans l'auditorium de la Nouvelle ENSP. Langues : Français (fre) Catégories : [Thesaurus ENSP]CALAIS
[Thesaurus ENSP]CONFERENCE
[Thesaurus ENSP]ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE LA PHOTOGRAPHIE (ENSP)
[Thesaurus ENSP]METIER
[Thesaurus ENSP]MEXIQUE
[Thesaurus ENSP]MIGRANT
[Thesaurus ENSP]PHOTOGRAPHIE DOCUMENTAIRE
[Thesaurus ENSP]REFLEXION SUR L'IMAGE
[Thesaurus ENSP]SERRALONGUE BrunoRésumé : Bruno Serralongue est né en 1968 à Châtellerault. Il vit à Paris où il travaille ainsi qu’à Genève où il enseigne à la Haute Ecole d’Art et de Design depuis 2004. Depuis les années 90, suite à ses études en histoire de l’art, à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles et la Villa Arson de Nice, il s’intéresse au pouvoir informatif de l’image photographique, à son utilisation et à son impact dans notre quotidien. Mettant en doute l’objectivité du médium, il pose comme fondamentale la responsabilité du photographe dans la véracité des images produites. S’il n’est pas reporter photographe au sens strict du terme — il ne travaille pour aucun média —, Bruno Serralongue n’en photographie pas moins l’actualité et les grands événements qui la composent. Il parcourt ainsi le monde (France, Corée, Mexique, Chine, Brésil, Allemagne, Kosovo, Sud Soudan…) à l’affût de faits marquants, dont il capture aussi bien les coulisses que le devant de la scène. À travers un alliage de photographies et de textes, Il construit une œuvre photographique qui ébranle les procédures de production de l’image médiatique contemporaine. Depuis 1996 ses photographies sont exposées régulièrement en France et à l’étranger. Une série d’expositions rétrospectives ont été présentées au Wiels (Bruxelles, 2009), au Jeu de Paume (2010) ainsi qu’à la Virreina Centre de la Imatge (Barcelone, 2011). Ses œuvres ont été acquises par de nombreuses collections privées et publiques parmi lesquelles le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, la Tate Modern à Londres, le Fotomuseum de Winterthur, le Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou, Paris et la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, Paris. Au cours de l’hiver 2019, le Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, a consacré une exposition à sa série menée sur les migrants à Calais entre 2006 et 2018. Permalink : http://pmb.ensp-arles.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22562 Documents numériques
Lien vers la captation vidéoURL236 - Fall 2019 - Mexico City (Bulletin de APERTURE)
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est un bulletin de APERTURE
Titre : 236 - Fall 2019 - Mexico City Type de document : texte imprimé Année de publication : 2019 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesaurus ENSP]MEXICO
[Thesaurus ENSP]MEXIQUEPermalink : http://pmb.ensp-arles.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=1107 [n° ou bulletin]Réservation
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N° d'inventaire Cote Support Localisation Section Disponibilité 965 P 052 Périodique Bibliothèque Périodique Disponible GOMEZ / Lucia GOMEZ MECA (2019)
Titre : GOMEZ Type de document : texte imprimé Auteurs : Lucia GOMEZ MECA, Photographe Editeur : Madrid [Espagne] : PHREE Année de publication : 2019 Importance : 1 Vol. (n.p.) : ill. en couleur. Format : 12 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-84-949261-3-6 Langues : Espagnol (spa) Catégories : [Thesaurus ENSP]ENQUETE
[Thesaurus ENSP]FAMILLE
[Thesaurus ENSP]MEXIQUE
[Thesaurus ENSP]PERE
[Thesaurus ENSP]RESEAUX SOCIAUX
[Thesaurus ENSP]SECRETRésumé : Cela faisait 8 ans que je ne savais rien de mon père. un jour, j'ai tapé son nom Facebook et ses deux noms de famille, aussi le mien. Un profil personnel, 78 amis, 8 mises à jour, 7 photos. Je ne l'ai pas lié d'amitié, j'ai pris des captures d'écran et téléchargé toutes ses photos dans un dossier sans nom sur mon ordinateur. Quelques mois plus tard, j'ai décidé de la nommer Gómez. De manière intime et obsessionnelle, j'y accumulais tout ce qui pouvait être le sien et qu'il avait trouvé sur Internet. C'est ainsi que tout s'est activé. La conscience d'une fuite de mémoire m'a fait chercher ma place dans la sienne. À partir de ce moment, je n'ai pas réussi à continuer à utiliser des excuses maladroites et rebelles quand une première conversation m'a amené à localiser mon père, faisant la grâce, dans un point géographique avec le nom d'un légume, l'ail. Cela avait été les mêmes années sans voyager là-bas, à Ajo, en Cantabrie, j'y suis retourné 6 fois entre 2013 et 2014. J'ai camouflé mon identité derrière 6 personnages différents qui m'ont rendu trompeusement invisible pour envahir leur routine et espionner exhaustivement leur présent. J'ai créé un jeu obsessionnel, des plans, basés sur des actions innocentes et des enquêtes exagérées. J'ai utilisé le dossier méthodique et l'accumulation de celui-ci pour construire une nouvelle relation dont il n'était pas au courant. Gómez est une collection absolue d'éléments qui nous sentent en ce moment face à des traits et des traces biologiques que nous supposons. "Vous et moi sommes les mêmes mais nous ne pensons pas la même chose". Gomez est un processus et son exaltation. Les Gómez sont des invasions, des sabotages innocents, qui m'amènent même à traverser instamment les limites de son intimité et de ma mémoire. Permalink : http://pmb.ensp-arles.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21602 Exemplaires
N° d'inventaire Cote Support Localisation Section Disponibilité 23593 PDL 19/404 Livre Bibliothèque Biblio Exclu du prêt MEXICO, MASKS / RITUALS / Phyllis GALEMBO (2019)
Titre : MEXICO, MASKS / RITUALS Type de document : texte imprimé Auteurs : Phyllis GALEMBO, Photographe Editeur : Santa Fe [Etats-Unis] : RADIUS BOOKS Année de publication : 2019 Importance : 1 vol. (n.p.) : ill. en coul. Format : 24 x 27,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-1-942185-57-4 Langues : Anglais (eng) Catégories : [Thesaurus ENSP]ETHNOLOGIE
[Thesaurus ENSP]FOLKLORE
[Thesaurus ENSP]MASQUE
[Thesaurus ENSP]MEXIQUE
[Thesaurus ENSP]RITERésumé : Depuis 1985, la photographe Phyllis Galembo a beaucoup voyagé pour photographier des tenues rituelles en Afrique et dans les Amériques. Dans son dernier corpus de travail, rassemblé dans cette nouvelle publication, Phyllis Galembo se tourne vers le Mexique, où elle capture des performances culturelles avec un bord politique souterrain. Utilisant un style de portrait direct, non affecté, Phyllis Galembo capture ses sujets informellement posés, mais souvent étonnamment habillés dans une robe traditionnelle ou rituelle.
Le masque est une tradition complexe dans laquelle les participants transcendent le monde physique et entrent dans le royaume spirituel. Les masques, les costumes et la peinture corporelle transforment le corps humain et codent un riche éventail de significations politiques, artistiques, théâtrales, sociales et religieuses sur le corps. Dans ses photographies couleurs vibrantes, Phyllis Galembo souligne l’art des artistes, comment ils utilisent des matériaux de leur environnement immédiat pour se transformer en une représentation fantastique d’eux-mêmes et une vision idéalisée d’une figure mythique. Dans une magnifique, fascinante étude photographique des pratiques du masque au Mexique, Phyllis Galembo capture ses sujets suspendus entre passé, présent et futur, avec leurs religieux, les affiliations politiques et culturelles — leurs identifications personnelles et collectives — affichées sur leur corps ; introduction de Sergio Rodríguez-Blanco, texte de George Otis.Permalink : http://pmb.ensp-arles.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21365 Exemplaires
N° d'inventaire Cote Support Localisation Section Disponibilité 23363 PDL 19/168 Livre Bibliothèque Biblio Exclu du prêt OFRENDA / LUIS ENRIQUE AGUILAR PEREDA (2019)
PermalinkLA REBELLION ZAPATISTE / Jérôme BASCHET (2019)
PermalinkPermalinkABSENTIA / LAURA BARRON (2018)
PermalinkHUESPED / DIEGO MORENO (2018)
PermalinkPermalinkPermalinkMUSAS MUXE / NELSON MORALES (2018)
PermalinkOCUPACION MILITAR / ORTIZ MONASTERIO, Pablo (2018)
PermalinkPLAYA CERO / ALFREDO BLASQUEZ (2018)
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