Importance : |
1 vol. (n.p.) : ill. en noir et blanc, plans, couv. ill. |
Note de contenu : |
"Très tôt dans son parcours, Jan Dibbets utilisa l’appareil photographique pour porter un point de vue sur le monde différent, expressément monoculaire, que ce soit de façon littérale dans ses « corrections de perspective », ou par d’autres moyens comme dans les panoramas photographiques qui ont donné lieu à la série des Montagnes hollandaises.
En même temps, il développait le concept de Domaine d’un rouge-gorge / Sculpture, une de ses « nombreuses idées en rapport avec notre écosystème, un mot qui existait à peine à l’époque ». Le texte du livre décrit comment Dibbets s’est familiarisé avec les habitudes du rouge-gorge en lisant un livre sur le sujet, même s’il n’était « pas intéressé par les faits biologiques » mais plutôt par « les frontières des arts visuels ».
L’idée de Dibbets était d’associer cette compréhension nouvelle des habitudes du rouge-gorge à sa conception du dessin dans l’espace et à son désir de visualiser des systèmes écologiques. Il perçut toutefois « qu’il n’était pas possible de la partager avec d’autres », jusqu’à ce que « l’idée du livre se présente », s’imposant comme un moyen adéquat.
En 1969, il avait travaillé avec le galeriste et éditeur Seth Siegelaub : « J’en ai parlé à Seth. Il fut tout de suite très enthousiaste et dès que je lui remis l’ensemble du matériel, il s’occupa de tout. Je n’ai travaillé qu’avec Seth. »
Ainsi a vu le jour cet exemple de livre qui est aussi une œuvre d’art, la compréhension de la totalité de l’œuvre n’étant possible qu’au moyen du livre de l’artiste."
(Texte encarté dans le livre)
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