Importance : |
1 vol. (n.p.) : ill. en coul. |
Résumé : |
Pour "Ustedes, los vivos", David Hornillos a de nouveau travaillé dans les environs d'une gare à Madrid ; cette fois sur un terrain vacant adjacent à Chamartín, la gare du Nord de la ville. Dans la même veine que son projet précédent Mediodía, ce livre suit un flux constant de personnages alors qu'ils traversent un paysage désertique qui aurait pu être autrefois un cimetière. L'œuvre est enfilée par une fine ligne d'horizon qui trace le chemin parcouru par ces humains.
Atocha et Chamartín sont les deux seules gares actives de Madrid - revers de la médaille, de la ville et du travail photographique de David Hornillo. L'orange suffocante qui enferme les personnages de Mediodía fait désormais contrepoint à la fluidité bleue d'Ustedes, los vivos, où l'on contemple une procession métaphysique ; le passage cadré, nu et propre, d'un groupe de personnages qui ne vont nulle part parce qu'ils ne font que passer.
Des êtres projetés dans le monde. Ustedes, los vivos cadre un espace philosophique et nous invite à laisser vagabonder notre réflexion sur notre condition d'entités temporaires et sur l'existence elle-même. |