Importance : |
1 vol. (n.p.) : ill. en noir et en coul. |
Résumé : |
" Réalisé sur une période de 10 ans, Oyster est un journal en images, compilées par Marzocchi comme des indices pour comprendre ses parents absents. Parfois à la limite de la frustration et de la violence, ses images expriment la recherche d'un fautif, d'une raison pour l'environnement dysfonctionnel de son enfance. Utilisant des images d'archives et des images originales, l'artiste fouille le passé afin de construire un présent, dans un processus de pardon et de lâcher prise, dans une quête de l'amour et de la guérison.
Marzocchi a dû réévaluer toute son histoire familiale du point de vue d'un adulte. Et ainsi clore un cercle. Comme un 'Ouroboros' [Grec ancien : dessin représentant un serpent qui se mord la queue ]
« Ce travail représente mon expérience pour retrouver et comprendre mes parents, leurs vies, et leur relation avec moi. Je ne les ai jamais vraiment connus car ils se sont séparés lorsque j'avais 6 ans, et ils sont tous les deux morts jeunes. Les drogues, les addictions, la prison et un environnement dysfonctionnel étaient les éléments constants. Ce travail est focalisé sur la gestion, et le remplacement, des doutes et des peurs que j'ai pu avoir. Exorciser la douleur et rechercher l'amour. »
-- Marco Marzocchi
Le 'Ouroboros' est un symbole important pour Marco et dans son travail. En relation avec l'évolution, la renaissance, l'influence de ses parents dans sa vie et comment cela reflète sa propre perception de ses parents. Pour lui, tout est connecté.
Ce symbole a guidé de nombreux concepts intégrés dans le design de Oyster. Chaque livre est connecté au suivant. Il y a 480 couvertures différentes. Chaque serpent est sur la première de couverture d'un livre et sur le dos de couverture du suivant. Faisant ainsi des 480 livres une seule entité. Oyster est un livre en Leporello [accordéon] de 84 pages. Cette forme permet au lecteur d'avoir une lecture libre et non linéaire du livre. Et cela permet une lecture circulaire. À nouveau, un 'Ouroboros'. " |