Résumé : |
Dans son premier livre audio, l’actrice invente un « film sans images », un récit sonore où le confinement a joué son rôle.
Après le cirque, le théâtre, le cinéma, l’actrice Vimala Pons se frotte au son. « Film sans images » : c’est ainsi qu’elle a estampillé son premier livre audio, Mémoires de l’Homme Fente, qui sort en cassette audio et en format numérique. Juste formule tant, même les yeux clos, l’auditeur peut voir surgir les scènes qu’elle décrit avec malice : une mise aux enchères des tableaux d’un peintre qui nous fait passer d’une salle des ventes à des scènes d’enfance, en offrant un détour halluciné par les toilettes. Réminiscences ? Réel ? Fantasmes ? On ne sait jamais vraiment où on est, « comme quand, dans la vie, notre cerveau s’égare, passe d’une conversation à une fixette absurde, d’un mot à un souvenir lointain qui remonte », sourit la trentenaire. (Valentin Perez : Le Monde, 13 novembre 2020) |