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Auteur Sophie RENAUT |
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Titre : UNE BREVE HISTOIRE DES LIGNES Titre original : LINES : A BRIEF HISTORY Type de document : texte imprimé Auteurs : Tim INGOLD (1948-...), Auteur ; Sophie RENAUT, Auteur Mention d'édition : 6e éd. Editeur : Bruxelles [Belgique] : ZONES SENSIBLES Année de publication : 2015 Importance : 1 vol. (269 p.) : couv. ill. Format : 14 x 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-930601-11-3 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesaurus ENSP] ECRITURE
[Thesaurus ENSP] LIGNE
[Thesaurus ENSP] SIGNE
[Thesaurus ENSP] SYMBOLERésumé : Où qu'ils aillent et quoi qu'ils fassent, les hommes tracent des lignes : marcher, écrire, dessiner ou tisser sont des activités où les lignes sont omniprésentes, au même titre que l'usage de la voix, des mains ou des pieds. Dans Une brève histoire des lignes, l'anthropologue anglais Tim Ingold pose les fondements de ce que pourrait être une "anthropologie comparée de la ligne" - et, au-delà, une véritable anthropologie du graphisme. Etayé par de nombreux cas de figure (des pistes chantées des Aborigènes australiens aux routes romaines, de la calligraphie chinoise à l'alphabet imprimé, des tissus amérindiens à l'architecture contemporaine), l'ouvrage analyse la production et l'existence des lignes dans l'activité humaine quotidienne. Tim Ingold divise ces lignes en deux genres - les traces et les fils - avant de montrer que l'un et l'autre peuvent fusionner ou se transformer en surfaces et en motifs. Selon lui, l'Occident a progressivement changé le cours de la ligne, celle-ci perdant peu à peu le lien qui l'unissait au geste et à sa trace pour tendre finalement vers l'idéal de la modernité : la ligne droite. Cet ouvrage s'adresse autant à ceux qui tracent des lignes en travaillant (typographes, architectes, musiciens, cartographes) qu'aux calligraphes et aux marcheurs - eux qui n'en finissent jamais de tracer des lignes car quel que soit l'endroit où l'on va, on peut toujours aller plus loin. [Quatrième de couverture] Note de contenu : Table des matières
LANGAGE, MUSIQUE ET NOTATION
TRACES, FILS ET SURFACE
CONNECTER, TRAVERSER, LONGER
LA LIGNEE
LE DESSIN, L'ECRITURE ET LA CALLIGRAPHIE
COMMENT LA LIGNE EST DEVENUE DROITE
Bibliogr. p. 247-257, liste des figures, IndexPermalink : https://pmb.ensp-arles.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=13859 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 15991 ING Livre Bibliothèque Biblio/Livre de cours Sorti jusqu'au 27/04/2022
Titre : OBJECTIVITE Type de document : texte imprimé Auteurs : Lorraine DASTON, Auteur ; Peter GALISON, Auteur ; Bruno LATOUR, Préfacier, etc. ; Sophie RENAUT, Traducteur ; Hélène QUINIOU, Traducteur Editeur : Dijon [France] : LES PRESSES DU REEL Année de publication : 2012 Importance : 1 vol. (581 p.) Format : 13,7 x 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84066-334-8 Note générale : L'objectivité est nécessaire à l'histoire mais il y a aussi une histoire de l'objectivité : le maître livre de Daston et Galison la développe par une périodisation originale des aventures du concept. Un ouvrage fondamental, rédigé par deux des plus grands historiens actuels des sciences, qui appartient aussi bien à l'histoire de l'art (et à l'histoire tout court) qu'à celle des sciences et de la philosophie, impliquant des « manières de voir » à la fois sociales, épistémologiques, esthétiques et éthiques. Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : [Thesaurus ENSP] 19ème Siècle
[Thesaurus ENSP] EPISTEMOLOGIE
[Thesaurus ENSP] REFLEXION SUR L'IMAGE
[Thesaurus ENSP] SCIENCES
[Thesaurus ENSP] VERITERésumé : L'objectivité a une histoire, et celle-ci se révèle pleine de surprises. Lorraine Daston et Peter Galison retracent dans cette somme l'émergence de l'objectivité dans les sciences au milieu du XIXe siècle et montrent comment ce concept se distingue de deux vertus concurrentes : la vérité d'après nature et le jugement exercé. Ce récit est jalonné de grands idéaux épistémologiques qui recoupent des pratiques quotidiennes de fabrication d'images scientifiques : entre le XVIIIe et le début du XXIe siècle, les images révélant le mieux les profondes orientations des sciences empiriques (de l'anatomie à la cristallographie) sont celles des atlas scientifiques – ces recueils iconographiques qui enseignent aux praticiens d'une discipline ce qu'il faut observer, et comment le regarder. Ces images définissent ainsi les objets de travail des sciences de l'œil (cristaux de neige, galaxies, squelettes, particules élémentaires…) et permettent de mettre au jour l'histoire cachée de l'objectivité scientifique et de ses concepts concurrents. Qu'un auteur d'atlas idéalise une image pour isoler l'essentiel au nom de la vérité d'après nature, ou qu'il refuse d'en éliminer même le détail le plus fortuit au nom de l'objectivité, ou encore qu'il mette en évidence des formes au nom du jugement exercé est une décision qui procède autant d'un ethos que d'une épistémologie.
Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la notion d'objectivité et à ce que signifie voir le monde avec un regard scientifique – mais aussi avec un regard artistique, car comme l'écrit Bruno Latour en préface de ce livre, le travail de Lorraine Daston et Peter Galison « appartient aussi bien à l'histoire de l'art qu'à celle des sciences ».
En ligne : https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=1537&menu=0 Permalink : https://pmb.ensp-arles.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=23544 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6525 DAS Livre Bibliothèque Livre de Cours Disponible
Titre : L'ART ET SES AGENTS. UNE THEORIE ANTHROPOLOGIQUE Type de document : texte imprimé Auteurs : Alfred GELL, Auteur ; Sophie RENAUT, Traducteur ; Olivier RENAUT, Traducteur Editeur : Dijon [France] : LES PRESSES DU REEL Année de publication : 2009 Collection : Collection Fabula, ISSN 2107-2035 Importance : 1 vol. (XVII-327 p.) : ill., couv. ill. Format : 14 x 22,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84066-252-5 Note générale : Titre original : Art and agency : an anthropological theory. - cop. 1998 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesaurus ENSP] ANTHROPOLOGIE
[Thesaurus ENSP] ART
[Thesaurus ENSP] ART ET ANTHROPOLOGIE
[Thesaurus ENSP] POLYNESIE
[Thesaurus ENSP] SEMIOLOGIERésumé : L'art et ses agents, ouvrage posthume paru en 1998 sous le titre Art and agency, est sans doute l'une des anthropologies de l'art les plus singulières et les plus fécondes. Plutôt que de penser l'œuvre d'art en terme de beauté, Alfred Gell propose de la situer à l'intérieur d'un réseau de relations entre agents et patients qui manifestent une certaine agentivité (agency) par l'intermédiaire de l'œuvre. Cette théorie a une vocation universelle : il s'agit moins de relativiser le système occidental de l'esthétique que de se rendre sensible aux mécanismes de l'intentionnalité, des ignames décorés de Nouvelle-Guinée aux ready-made de Duchamp.
Pour universelle qu'elle soit, cette théorie demeure bien anthropologique : envisager l'œuvre d'art implique que l'on s'intéresse aux contextes de sa production et de sa circulation. C'est pourquoi Alfred Gell entend produire pour l'art ce que Marcel Mauss ou Claude Lévi-Strauss ont théorisé pour les systèmes de l'échange ou de la parenté. Empruntant à la linguistique d'Umberto Eco et à la sémiotique de C. S. Peirce (sans se plier à leurs principes interprétatifs), les termes qui entrent en jeu dans une combinatoire propre à l'objet d'art sont l'indice (l'objet lui-même), l'artiste, le destinataire et le prototype – le «réseau de l'art» désignant l'ensemble des relations qui font qu'un objet d'art est reconnu comme tel par les différents acteurs sociaux.
Les attitudes que nous avons face à ces objets doivent être comprises en les rapprochant des systèmes de causalité propres à la sorcellerie : nous inférons à travers l'objet d'art la présence d'une personne disséminée. Cette théorie déplace doublement les termes de l'esthétique occidentale (dont le concept de style) car il s'agit non seulement d'abolir les frontières théoriques entre l'art «ethnographique» des musées et celui, bien vivant, qui est produit et circule dans les sociétés, mais aussi de trouver la trame cognitive commune à La Joconde et aux proues de navires mélanésiens. L'objet d'art, dans toute culture, a un certain pouvoir de fascination, qu'on ne peut comprendre qu'en saisissant l'ensemble des interactions sociales qui président à son émergence.
[Quatrième de couverture]Note de contenu : Bibliogr. p. XVII et p. 309-[316]. Index Permalink : https://pmb.ensp-arles.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20417 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 22427 GEL Livre Bibliothèque Livre de Cours Disponible