Résumé : |
Les oeuvres de Marianne Villière nous rappellent qu’il faut bien alors s’échapper, s’extirper des représentations communes, s’arracher au réel du conditionnement pour retrouver le réel qui fait alarme, pour chercher et atteindre l’essentiel. Ces aspirations nécessaires auxquelles l’humanité tient et possède en partage, et dont Marianne Villière réunit d’ailleurs les expressions en singeant le journal gratuit éponyme d’information quotidienne circulant au Luxembourg (Les essentiels). Dans ces circonstances encore, il convient alors de sortir du cadre, de forcer les dispositifs qui encadrent nos représentations et nos attitudes, de reconquérir nos subjectivités propres. Par exemple, en ne s’autorisant pas à prendre place (trop longtemps) dans l’apparent et attrayant espace de confort qu’offre l’ensemble canapé et table basse qui officie comme un piège suranné, pour prendre a contrario la direction du dehors, afin de ne pas démissionner de soi et pour rester vivant. |