| Résumé : |
Bassul prétend qu'il photographie l'architecture dans une tentative de dessiner des pensées, de projeter des désirs, de construire des espaces pour l'imagination. «Minimum poetics» présente une coupe opérée par l'artiste lorsqu'il regarde l'architecture moderniste qui définit la ville où il vit. « Presque nada » plonge (vers le haut) dans l'architecture post-moderne des grandes surfaces miroirs, qu'il appréhende avec son regard de voyageur. « Dans l'espace d'exposition, les œuvres semblent créer deux possibilités d'approche en apparence opposées : celle qui suppose de se laisser pénétrer par la quasi-invisibilité de chaque image, absorbé que nous sommes par sa discrète véhémence ; et une autre, offerte par la vue de l'ensemble, forme accessoirement une sorte d'écriture pictographique, qui transforme la (presque) abstraction de l'image en un (presque) traité sur l'exercice de (re) voir le même paysage urbain comme un description de ce qui, parce qu'il est ainsi vu, devient invisible à nos yeux », déclare la commissaire Marília Panitz. |
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LUIGI VERONESI : SPERIMENTAZIONI FOTOGRAFICHE (2010)
