Importance : |
1 vol. (n.p. [32 p.]) : ill. en coul., couv. ill. en coul. |
Résumé : |
Réalisé en 1840, quelques mois après l’officialisation de l’invention de la photographie, l’autoportrait en noyé d’Hippolyte Bayard est souvent désigné comme la « première photographie d’art ». Négligé par ceux, savants ou politiciens, qui ont officialisé l’invention de la photographie, l’expérimentateur a expié sa déception en se mettant en scène en noyé. La mode du « selfie », dont Le noyé formerait l’un des plus lointains ancêtres argentiques, a récemment amplifié le succès de cette première mise en scène de l’histoire de la photographie.
Finalement, le Bayard d’après Le noyé a progressivement abandonné son procédé positif direct pour recourir au négatif sur papier salé, matrice de ses tirages éponymes. Mais qu’en est-il du Bayard d’avant Le noyé ? Ce sont certaines de ses images expérimentales qui seront mises en scène dans cette exposition. Fragilité de l’essai, le procédé positif direct de Bayard n’était pas fixé mais seulement stabilisé. Aux limites de l’abstraction, les images changeantes qui en résultent oscillent entre taches et traces, apparition et disparition.
[http://www.photaumnales.fr/index.php/9-photaumnales2015/gnt2015/22-taches-et-traces-premiers-essais-photosensibles-d-hippolyte-bayard-1839 ; page consultée le 10/02/2017] |