Importance : |
1 vol. (99 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. |
Résumé : |
Avec son projet photo «Samba Brazil Love», Britta Strohschen s'est immergée dans le monde des courses hippiques. Le nœud de motivation de son travail photographique examine la relation fascinante entre les êtres humains et les animaux, de l'attirance tendre et de l'énergie symbiotique, à la dépendance totale et à l'exercice efficace du pouvoir. Son intérêt pour l'univers des courses hippiques, avec son interaction très complexe de mythes, n'est pas de raconter une histoire journalistique ni de présenter un documentaire classique. Dans le flux d'images de divers aspects du sport, du décrochage à la coupe du vainqueur, des couvre-chefs féminins à la mode et des jockeys fiers, des bulletins de paris à l'effort physique limite, elle a réussi à reconstituer une séquence visuelle variée comme un puzzle. La dramaturgie des photographies n'affiche ni principe d'ordre linéaire ni chronologique. Au lieu de la mise en page encourage le spectateur à succomber à un rythme complètement différent. En changeant constamment de rythme, des instantanés de concentration se juxtaposent à la dynamique des êtres humains et des chevaux aux frontières de l'action. La photographie est en mesure de conférer aux objets des images leur propre langage. Avec un aperçu fragmentaire séparé de toute relation causale, ils développent une présence esthétique très forte. Ils deviennent les blocs de construction d'un récit qui stimule le fantasme des téléspectateurs, les incitant à créer leur propre image. Le photographe ne se soucie pas de l'apparence du monde des courses de chevaux. Son point de vue est totalement anti-idéologique, sa fascination pour le sujet étant guidée à distance critique. Ce faisant, elle évite le piège de créer un mythe ou un substitut qui relie simplement les différents points de perception. "(Wolfgang Zurborn) |